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dimanche 7 novembre 2010

Lorsqu'on déboutonne son pantalon...

Qui n'a jamais regretté un repas trop lourd, trop garni et qui en vient inexorablement à peser sur son estomac, forçant sa panse ventrale à faire pression sur la ceinture de son pantalon. La période est propice à se remémorer de tels souvenirs, les fêtes de fin d'année (et les repas gargantuesques qui les accompagnent) n'étant plus qu'à moins d'un mois et demi d'aujourd'hui. 
C'est en lisant un article d'une de mes bloggeuses favorites, Kandee Johnson (ses blogs sont répertoriés dans ma liste de blogs en bas de page), une maquilleuse professionnelle américaine qui se trouve être enceinte actuellement, au sujet des pantalons de grossesse et de la difficulté d'en supporter un contre son ventre de plus en plus imposant, que je tombe sur ce truc pour les petits ventres qui peuvent encore supporter les pantalons classiques. 

 

Et oui, vous avez bien vu, il ne s'agit pas d'un énième accessoire hors de prix que l'on ne trouve en vente que sur d'obscures sites internet domiciliés en Asie... mais bel et bien d'un simple élastique à cheveux ! 
Enfin, le problème du jean trop serré après le repas de famille mais que l'on n'ose pas déboutonner de peur de ne plus réussir à le refermer en se relevant, à trouvé sa solution. C'est tout bête, mais sacrément ingénieux je dois dire !
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon appétit : faites-vous plaisir, et n'ayez plus peur de prendre un peu de ventre !

lundi 25 octobre 2010

Comment survivre... sans téléphone portable ?

La technologie, c'est beau, c'est classe et c'est fort pratique avouons-le. Qu'il soit question de téléphone portable ou d'internet, qu'on se le dise, ces innovations ont clairement révolutionné notre quotidien et notre comportement face à des situations aussi simples que se déplacer en ville, obtenir une information rapidement et bien entendu, communiquer et rester connecter "à sa tribu" (comprenez sa famille et ses amis). Mais il convient de rappeler que le propre de la technologie, c'est aussi de nous laisser sur le bord de la route quand on s'y est bien attaché. Parce que la machine est sadique. Telle une drogue, elle infecte notre organisme, nous pousse à la consommation par phénomène de mode ("Quoi ?! Tu n'as pas le dernier iPhone 4 ?"). Dès que nous avons cédé sous la pression du groupe, notre organisme s'accoutume à toutes ces facilités que propose la machine. Télécharger le fond d'écran-scanner corporel qui permet à Matthieu, 4e C du collège Marie Curie, de mater sa voisine de Physique-Chimie en sous-vêtements, c'est la classe non ? Qui pourrait résister ? Ludivine accepterait-elle d'aller voir Twilight 3 avec Bastien sans avoir "checké' son profil Facebook et lu les messages laissés sur son "wall / mur", pour découvrir sa "situation amoureuse" actuelle ?
Alors que faire quand tout s'arrête, quand plus rien ne répond, quand on perd "la connexion" ? Notre organisme est alors soumis à un sevrage brutal et intensif. Comme dans tout processus de désintox", plusieurs phases sont à distinguer.
  • L'incrédulité (ben oui quoi, qui peut croire que ça n'arrive pas qu'aux autres ?) : "Le réseau de l'opérateur doit disfonctionner. La poisse. Attendons un moment, ça va finir par revenir..."
  • Le déni (je rêve et je vais me réveiller) : "Ça fait déjà 3h, ce n'est pas possible, pourquoi ça m'arrive à moi, un truc pareil, qu'ai-je fais pour mériter ça ? Et comme par hasard, le jour où j'attends un appel-sms-mail-notification Facebook..."
  • L'énervement (les premiers signes de manque se font sentir) : "Aaah mais raz le bol à la fin ! Ça fait une demi-journée et rien à faire ! J'ai même contacté X ou Y qui est chez le même opérateur, chez lui / elle, ça marche. J'en ai maaaarre !!!"
  • La logique (en situation de danger, l'organisme centralise toutes les forces vitales dans les organes essentiels pour déjouer la crise, dans notre cas, le cerveau) : "Bon, je me calme, je prends mon courage à deux mains et j'appelle le service client, en essayant de ne pas m'énerver... 40 minutes et 3 opératrices plus tard... Quoi on ne peut rien pour moi ?!!!!! Il faut que j'attende UNE SEMAINE ?????!!!!!!"
  • L'acceptation (parce quand on n'a pas le choix, il n'y a plus qu'à se résigner et embrasser sa fin) :  "Il va falloir que je m'y fasse, je dois rester en vie, le monde ne va pas s'effondrer, mes amis ne m'oublieront pas si je ne les re-poke pas dans les jours qui viennent... - hésitation - ...???... Je veux mouriiiiiiir - dit-il/elle, prostré(e) dans le fond de son lit."

    Concrètement, j'en suis à mon 6e jour sans téléphone portable (ça impose le respect hein ?!) et je n'ai toujours pas organisé une minute de silence pour ma carte SIM qui s'en est allée subitement dans la nuit du mardi au mercredi, sans prévenir... (sanglots retenus, restons dignes).
    Trêves de plaisanteries, on ne prend pas conscience de l'utilité réelle des téléphones portables dans notre vie actuelle. Les sms sont devenus illimités. Une manifestation dans la rue, vous êtes coincés dans les embouteillages, un petit texto à votre rendez-vous de la matinée, pour le prévenir que vous aurez quelques minutes de retard. Arrivée à un arrêt de bus où l'affichage électronique est défaillant / inexistant, votre main est prête à déguainer votre téléphone portable pour consulter le site wap ratp... acte manqué, et la réalité nous rattrape au galop. "Ah oui c'est vrai, je vis chez les Pierrafeux." Plus qu'une solution, s'assoir et attendre dans le froid. J'en passe et des meilleures, la désintoxication est encore plus sévère lorsqu'on est connecté à internet sur son mobile.


    Bilan de l'histoire : On s'habitue vite au confort. Trop vite. Alors, coincés pour coincés à attendre dans le froid ce bus qui n'en fini pas d'arriver, réfléchissons un peu. Fermons les yeux (bon mentalement alors, sinon vous ne pourrez plus lire cet article, haha, quelle logique !), remontez quelques années en arrière... Nous sommes en 1998. Britney Spears est une sombre inconnue. Les chaussures des Spice Girls provoquent des entorses en séries chez les pré-adolescentes. Mesdemoiselles, ouvrez votre sac à main de l'époque : un porte-monnaie, une trousse pour les collégiennes, quelques cahiers et classeurs qui allourdissent dramatiquement votre dos... Il vous manque quelque chose ? Ne cherchez pas, aucune de trace d'un quelconque téléphone portable. Comment ? Imprégnez-vous de l'ambiance en ce temps. Vous aviez le sentiment que quelque chose vous manquais ? Pas vraiment non. Alors quelle différence avec notre époque ? Peut-être la mauvaise habitude de vouloir aller toujours plus vite, toujours plus efficacement, sans droit à l'erreur. A l'époque, nous avions un rendez-vous, nous partions plus tôt pour être sûr de ne pas le manquer, car pas moyen de faire autrement sans perdre la face devant le patron. Nous devions nous rendre à un endroit inconnu, nous cherchions un plan dans une bonne librairie et prévoyions notre itinéraire avant de nous mettre en chemin. Et les amis ? Si une personne nous manquait vraiment, on prenait le temps d'écrire une lettre, de réfléchir à chaque mot posé sur le papier. Quelle joie lorsque je me remémore les agréables instants passés à lire de longues lettres de mes connaissances habitants loin de moi, pas vous ? Et pour les plus proches ? Peut-être nous nous rencontrions plus souvent en "chair et en os", et non par claviers interposés. La technologie rapproche les humains ? Peut-être bien, peut-être pas "si bien" ...

    jeudi 16 septembre 2010

    Travail éternel

    La rentrée, on en parle, on nous rabâche les oreilles de ce mot terrible... Mais encore fallait-il avoir pris des vacances ! Certains d'entre nous, les aléas de la vie n'aidant pas, se débrouillent pour ne JAMAIS s'arrêter de travailler.

    Aaah le "travail", nom masculin issu du latin tripalium, instrument de torture romain désignant le pieux sur lequel les condamnés étaient projetés et empalés vivant. Quelle belle image !
    Dans la série des "workaholic", comme diraient les 'ricains, on trouve notamment l'auteur de ce blog qui, allez savoir pourquoi et comment, ne prend jamais le temps de se reposer, de changer d'air, et ne laisse jamais tomber ses recherches. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque. Je n'y parviens pas, c'est tout. Même lorsque je pense avoir atteint le bout du tunnel, une barrière se dresse en face de moi et me dit "Recommence, ce n'est pas encore assez parfait !"
    Et voilà comment je me retrouve à bosser pendant toutes les vacances d'été, afin de peaufiner et parfaire mes travaux, en quête d'une pseudo-perfection que, soyons réalistes, nul n'atteindra jamais.


    Alors quand deux de mes copines se sont enfuies dans les îles grecques pour profiter des derniers jours ensoleillées d'Europe et mieux attaquer la rigueur de l'hiver parisien, je n'ai alors qu'une seule envie, seule devant mon écran d'ordinateur, avec pour seul compagnon de souffrance mon clavier dont les touches souffrent de se faire frapper frénétiquement à la rédaction de mes travaux... une seule envie donc : reprendre les travaux de Frankenstein, parvenir au premier clonage humain sur moi-même, et abandonner à mon pauvre double mon dur labeur, pour fuir loin du stress et de la pollution, bikini enfilé, serviette de plage sous le bras et collier de fleurs exotiques autour du cou. Aloha !



    Trêve de plaisanteries de plus ou moins bon goût, quand on y réfléchit, il y a bien d'autres travaux qui paraissent plus pénibles que le mien, alors relativisons ! Vous ne me croyez pas ? Regardez plutôt...

    mercredi 4 août 2010

    Introspection

    Que dire ? Que faire ? Quand soudain la vie semble si sombre et profonde. 
    Quand on se perd dans les dédales interminables de ses pensées, sans qu'aucune ne paraisse avoir de sens.

    En règle générale, lorsqu'une personne semble perdue on lui conseille d'opérer une introspection générale, de "passer son cerveau au microscope" afin de détecter où se cache la faille, de déceler l'élément perturbateur de la machine à penser.
    Mais que faire quand on n'y voit rien ? Lorsque toute sa tête ne semble être qu'une boite enfumée. Faudrait-il encore pouvoir ouvrir des fenêtres, afin de faire courant d'air, et dissiper tous ces nuages... mais si celles-ci sont verrouillées, pourrais-je trouver la clé ?

    Quand les raisons qui font de vous qui vous êtes au jour d'aujourd'hui vous semblent obscures, car vous ignorez même votre vraie nature, cette sensation de marcher sur une corde raide n'est que plus dure. 
    Avancer. Vers quelle direction ? Écouter ses désirs ? Mais comment les reconnaître, si notre esprit est toujours verrouillé ? Comment envisager son avenir, alors que le présent est si instable ? 

    Une peur m'envahit. Lorsque j'aurai trouvé la clé et laissé s'échapper la fumée de mes pensées, et si mes rêves s'étaient aussi évaporés ?

    mardi 6 juillet 2010

    Aéroport de brousse...

    Je peux désormais rajouter une nouvelle anecdote à ma longue listes de voyages mémorables. Hier matin, départs en vacances obligent, j'étais déjà angoissée à l'idée de la forte affluence, des enfants ingérables, de la chaleur et des perturbations dues à d'éventuelles grèves (on est Parisien ou on ne l'est pas) : je mets au défi quiconque de n'avoir jamais redouté au moins un de ces facteurs !
    Toujours est-il que je me lève à 6h du matin pour prendre le car d'Air France à 9h. Quand enfin j'arrive à l'aéroport d'Orly Sud, je trouve une queue impressionnante aux comptoirs d'enregistrement de Tunisair, pour mon vol qui est supposé décoller à 11h55 pour Tunis.
    La file avance très lentement... jusqu'à ce que toutes les lumières de l'aérogare s'éteignent subitement. La file d'attente n'avance plus. Au bout d'une demi-heure d'attente sans aucune explication, je tente de glaner quelques renseignement ici et là avec quelques passagers impatients. Il semblerait que la panne d'électricité soit généralisée et concerne tout l'aéroport : de mieux en mieux. J'ai soudain une furieuse envie pressante... à force de boire pour compenser la chaleur ambiante, l'air conditionné étant coupé et les passagers s'accumulant toujours plus nombreux dans le hall. Direction les toilettes au sous-sol. Bien évidemment, pas de lumières non plus, et c'est dans une joyeuse obscurité que les dames pipi indiquent aux voyageuses les toilettes libres ou occupés. Passées les quelques secondes de panique, mon esprit débrouillard reprend le dessus : je sors alors mon téléphone portable, active la fonction spot lumineux de l'appareil-photo, et tente d'y voir plus clair une fois enfermée dans ma cabine plongée dans le noir. En sortant des toilettes, les voyageuses impatientes s'enthousiasment de cette technique improvisée, et sortent à leur tour leur téléphone : quand la technologie crée des liens...
    De retour dans la file d'attente de l'enregistrement des bagages, toujours aucun changement. Deux heures plus tard, après qu'une responsables des comptoirs de l'aéroport ait échappé à la fureur du responsable de la compagnie aérienne, incrédule tout comme ses passagers face à l'absence de réaction d'ADP (Aéroports de Paris), un autre comptoir d'enregistrement nous est enfin alloué. La foule se presse dans le plus grand chaos, les esprits s'échauffent, le thermomètre aussi. Il est 12h30, notre vol aurait du partir il y a déjà 35 minutes : nous sommes à peine débarrassés de nos valises.
    Direction ensuite le contrôle aux frontières, où l'affluence reste gérable. 
    Le désespoir nous gagne lorsque nous arrivons dans la salle du contrôle de sécurité des bagages à main et des personnes. Plus d'électricité signifie que les portiques de sécurité ainsi que les scanners à rayons X sont hors service. Une file en zigzag d'environ 300 personnes qui attendent patiemment leur tour, dans une chaleur incomparable, improvisant un petit ventilateur manuel avec leurs passeports et leur billet d'avion. Pas une bouteille d'eau n'est distribuée. Trois personnes ont déjà fait un malaise, dont un jeune adolescent. Les douaniers ouvrent tous les bagages, et vident l'intégralité de leur contenu dans des casiers en plastique, afin de procéder à une fouille manuelle minutieuse. Tous les paquets, même cachetés, sont systématiquement démembrés : boites de bonbons et de chocolats des enfants, protections hygiéniques pour mesdames. Un fromage réputé fini même à la poubelle, au grand désespoir de son propriétaire (la pâte pourrait être dangereuse...). Des petits pistolets à eau en plastique pour enfants sont examinés sous toutes les coutures, puis finalement confisqués : petits voyous en herbe ! Les ordinateurs portables sont allumés, afin de vérifier qu'il s'agit bien d'un instrument technologique fiable... C'est ensuite une fouille au corps très minutieuse qui est entreprise... je passerai les détails de cette expérience. En moyenne : comptez 10 minutes par passager, pour 6 ou 7 comptoirs opérationnels, et 300 passagers dans la file. Je vous laisse imaginer la rapidité de la procédure. Il est 13h45. Un agent de sécurité demande à un membre du personnel de l'aéroport ce qu'il en est de l'avancé des réparations : "une équipe vient d'arriver pour résoudre le problème" : cela fait presque 4 heures que la panne a eu lieu. L'exaspération est à son comble. Les agents avec qui nous discutons sont blasés : selon eux, l'aéroport d'Orly est l'un des pires de France. Etat des infrastructures lamentable, entretien quasi-inexistant... Ces allégations sont confirmées par les commerçants de la zone "free-shop" précédant la zone d'embarquement : certains me disent qu'ils se demandent chaque matin à quelle catastrophe ils auront à faire face dans la journée.
    Nous embarquons finalement dans l'avion, pour décoller à 14h30. Nous aurons eu au total 2h30 de retard, sans qu'aucun responsable de l'aéroport ne vienne à la rencontre des passagers pour s'excuser.
    Ce matin, je lisais dans la presse en ligne (lire l'article et les réactions des passagers et des employés ici) que ces mêmes responsables se voulaient rassurant, affirmant que seuls les compagnies Corsair et Royal Air Maroc avaient étaient touchées par ces perturbations (faux, si Tunisair a été oubliée, combien d'autres n'ont pas été citées ?) et que les retards n'avaient été estimés qu'à 30 minutes en moyenne. 
    "Toutes les installations électriques et électroniques ont été impactées" par cette panne. Mais "les conséquences pour les passagers sont minimes".
    Par ce communiqué d'une mauvaise foi honteuse et déplacée, comment faire confiance à cette infrastructure internationale censée accueillir et raccompagner des millions de voyageurs étrangers tous les ans, dans les meilleurs conditions ? Quelle belle image de la France garderons ces visiteurs une fois revenus dans leur pays ? Si un simple dégât des eaux entraine un tel chaos et une prise en charge aussi désastreuse de la situation, à quoi faudrait-il s'attendre en cas de "crise majeure", dans un contexte de tensions mondiales importantes ou la sécurité intérieure est considérée comme une priorité ?

    Bienvenue dans mon monde !

    Bonjour à tous et à toutes ! 
    Il y a bien longtemps, je tenais un blog que je mettais à jour assez souvent, et ce durant quelques années. Mais allez savoir, le temps passa... facebook arrivait, et je ne trouvais plus l'utilité de tenir mon journal en ligne. Quelle erreur, me dis-je aujourd'hui. Facebook est un excellent outil pour rester en contact avec ses proches, mais il n'apporte pas un cadre aussi chaleureux que peut le faire une page personnelle, actualisée régulièrement avec toute sorte de contenu. 
    Il y a peu, de nombreuses péripéties ont mouvementé mon quotidien. J'ai alors ressenti l'intense besoin d'extérioriser toutes ces émotions diverses, positives, joyeuses mais aussi plus tristes pour quelques unes d'entre elles. Un nouveau blog s'imposait donc !
    En espérant que cette page personnelle se développe et connaisse un succès prometteur à l'avenir... à très vite pour de nouvelles aventures dans le monde fou et rayonnant de Mymoo !